Journée de la mémoire de l'Holocauste le 27 janvier

Le terme "Holocauste" désigne le meurtre de millions de Juifs pendant la période du national-socialisme. Une période qu'Alexander Gauland (AfD) a qualifiée d'"épouvantail" lors du congrès fédéral de l'organisation de la relève de l'AfD, Junge Alternative, en 2018. L'homme politique voulait dire ce qu'il a dit : six millions de juifs assassinés ne comptent pas. Ce langage modifie notre conscience, surtout en période de crise et de pandémie, où des comparaisons indicibles sont faites entre aujourd'hui et l'époque nazie. C'est pourquoi il est d'autant plus important d'accorder de l'attention à des journées comme celle de la mémoire de l'Holocauste. En tant qu'école, nous le faisons en voulant nous pencher non seulement sur ce qui s'est passé dans le passé, mais aussi et surtout en parlant des leçons et des manières d'agir qui peuvent en être tirées pour le présent et l'avenir. Pour ce faire, notre 12e classe a réfléchi à son excursion à Auschwitz et a fait une présentation impressionnante dans l'aula devant les 9e, 10e et 11e classes. Ensuite, les élèves de 11e année se sont penchés, dans le cadre d'un atelier, sur la manière dont les Allemands abordent aujourd'hui le thème de l'Holocauste. Aucun d'entre eux n'est parvenu à une conclusion comme celle de M. Gauland. Nous sommes plutôt d'accord avec Erich Kästner, qui a déclaré : "Le passé doit parler et nous devons l'écouter. Avant cela, nous ne trouverons pas la paix, et eux non plus".